dimanche 29 juin 2008




influence des écrans sur les hémisphères du cerveau


Pour vous raconter comment je suis tombée sur cette information très importante, il me faut vous expliquer l'origine de cette affaire.



Dans un documentaire anglais appelé "the tube" (la télé en anglais), une femme d'un certain âge explique sa mésaventure avec l'ordinateur ; son histoire est très simple ; on lui a offert un ordinateur en espérant qu'elle y trouverait amusement, information, jeux et échanges de tous ordres.



Cette femme par ailleurs scientifique et cultivée dans les 70ans découvrit ainsi le jeu du solitaire sur ordinateur et sa vie en fut transformée à son insu.



En effet, elle s'amusa d'abord beaucoup à ce jeu et cette distraction devint sans qu'elle s'en rende compte une véritable drogue ; elle ne se reconnaissait plus au bout de quelques mois ; elle devint accro au point de négliger ses horaires de repas, de négliger de prendre un repos et un sommeil normal ; elle lâcha toute relation amicale. Seul ce jeu la passionnait au point de l'isoler complètement et d'en faire une véritable junkie.



Puis une prise de conscience survint ; elle vit qu'elle avait été happée par quelque chose contre sa volonté, qu'elle était devenue une sorte de zombie de l'ordinateur.



Intriguée par ce phénomène, elle fit appel à un ami scientique et elle lui expliqua son addiction incompréhensible et les questions qu'elle se posait sur cette affaire qui la dépassait.



C'est ainsi que cet homme étudia de près les effets des écrans sur le cerveau du spectateur et il en vint à des conclusions très intéressantes et même assez inquiétantes.



Mais avant de vous communiquer le résultat auquel il parvint , laissez moi éclairer en résumé ce qu'est la différence entre cerveau ou hémisphère droit et gauche.



L'hémisphère droit du cerveau est en relation avec l'imaginaire, l'inconscient, l'inspiration artistique, les dons paranormaux, la créativité pure, la spiritualité, la pensée associative, l'accès aux mondes invisibles, l'irrationnel, le rêve, l'hypnose, les ondes alpha.



L'hémisphère gauche du cerveau est en relation avec la logique, le concret, le rationnalisme, le cartésianisme, la pensée linéaire ,l'esprit analytique et critique, le conscient, les calculs, le matérialisme, les ondes bêta.


Ainsi donc pour illustrer mon propos, nous dirons qu'un film regardé sur un écran de cinéma suscitera en vous une analyse ; vous aurez un regard distancé, critique, plus cartésien (le cerveau gauche étant sollicité dans ce cas)


alors que ce même film regardé sur un écran télé ou ordinateur laissera une mémoire plus émotionelle, sans le recul critique, car il sera enregistré dans l'inconscient ; vous en garderez moins la trace ; ce sera plutôt un ressenti qu'un suivi intellectuel ; vous parlerez des émotions et sentiments suscités par ce film.


Ce qui est inquiétant dans les effets des écrans télé et ordinateur, c'est qu'ils nous mettent en un état proche de l'hypnose, d'où cet effet addictif que vous avez peut-être vécu vous-même en devenant accro à un jeu sur ordinateur par exemple ; ou un effet que vous avez constaté chez les ados ou adultes qui ne gèrent plus le temps qu'ils passent devant ces fameux écrans ; et ce tout à fait à leur insu.


Par ailleurs, il faut savoir que plus vous êtes assoupi devant l'écran télé, plus vous êtes ouvert aux messages plus ou moins intéressants que notre "tube" nous deverse à longueur de temps.


D'où la force des spots publicitaires auxquels on croit échapper parce qu'on les regarde à demi ; mais qui en fin de compte ils s'enregistrent dans notre inconscient à notre insu ; ce qui amène dans le cas d'achat à faire des choix influencés par ces spots qu'on croyait n'avoir même pas vu!!


C'est donc un effet du type subliminal où les diffuseurs de programme par exemple peuvent balancer des messages que l'on jugerait indésirables si on les percevait dans le conscient!!



la télé n'est pas encore comme dans "1984" un Big Brother, mais restons vigilants car il y a indéniablement un effet sédatif, endormeur d'esprit et de conscience qui peut être exploité par les faiseurs de programme... l'opium du peuple, en quelque sorte!!

gardez l'oeil ouvert, mes amis.........affaire à suivre, vos commentaires sont bienvenus!! ....... bizzzz











écrans télé ou ordinateur : danger hypnose


vendredi 20 juin 2008

allez, une autre petite histoire avant de parler de choses plus sérieuses la prochaine fois :

"Tommy avait mal commené sa vie de chien : il était la chose souffrante d'un clochard méchant surtout sous influence de l'alcool. Quand Tommy rencontra Gabriella au Parc Chambrun et qu'elle lui parla gentiment et longuement, Tommy se demanda alors si ce n'étais pas la chance de sa vie. Il la regarda profondément de ses yeux mélancoliques et se figea, mesmérisé par le discours charmant qu'elle lui tenait. La voix du clochard le rappela à son triste sort, mais le chien ne bougea pas. Il s'assit même tandis que les grognements du clochard le menaçaient de coups, une fois de plus. Gabriella s'arrêta et attendit. Cela lui déchirait le coeur de voir ce joli petit chien noir et blanc dans les pattes de ce bonhomme hargneux.

Elle venait juste de finir de lire un bouquin qui parlait du karma des animaux et qui racontait comment un chien errant se chercha un bon maître, guidé par ses anges.

Et même si l'ange du petit chien était invisible, Gabriella entendit l'appel au secours dans les yeux de cette petite bête maltraitée. Elle s'accroupit, lui parla doucement, lui demandant s'il voudrait vraiment vivra avec elle et pour de bon. Son coeur avait court-circuité sa logique ; car, en fait, avec son travail qui l'amenait à de perpétuels déplacements, adopter un chien n'était pas forcément une bonne idée.

Cependant, l'urgence n'était pas de solutionner la garde du chien, mais de l'extraire des mains du vilain bonhomme. Le type s'approcha d'eux en plein conciliabule muet et tira violemment le chien par son collier métallique. Le chien gémit un instant, se fit mou et résista au mieux à cette brutale empoigne.

Gabriella, mise en colère par les manières de brutes du monsieur, les suivit et protesta bien haut :

"Si votre chien vous pose des problèmes, je peux l'adopter" lui déclara-telle, tout à trac. Le clochard s'arrêta net et le chien s'assit, suppliant du regard Gabriella qui à présent débattait de son sort. Elle marchanda avec le bonhomme et proposa de le dédommager par un billet de 200 francs, billet qu'il enfoui prestement dans sa poche de peur qu'elle ne change d'avis. Il lâcha du coup le chien, fouilla son autre poche et lui fit cadeau d'une laisse crasseuse mais solide.

C'est ainsi que ce chien passa en quelque sorte des mains d'un ogre à celles d'une gentille fée.

Gabriella le nomma Tommy, en mémoire du chien dont elle venait de lire l'aventure dans son livre. Toilettage, délicieux repas, aimable compagnie, agréable demeure. Tommy qui vivait auparavant sous les bancs des parcs ou dans les portes cochères trouva sont sort infiniment meilleur. C'est Madame L., une voisine et amie qui s'occuperait de Tommy quand Gabriella serait en déplacement ou au travail. Trois promenades par jour dans le parc proche, nourriture de qualité et en abondance, petites calineries et caresses ... décidément cette nouvelle vie avait pour Tommy un goût de paradis.

Bien entendu, Tommy devint un inconditionnel de Gabriella et de Madame L., dorloté et caliné qu'il était pas ces deux femmes. Tous les ingrédients du bonheur d'un petit chien étaient bien réunis.

Mais pour leur malheur, les animaux domestiques ainsi que les petits enfants sont des télépathes naturels ou médium, vibrant en syntonie avec leurs parents ou maîtres et ils prennent sur eux, à leur insu, le mal de ceux avec lesquels ils vivent. Ce phénomène est bien connu des vétérinaires et des pédiatres.

Ainsi donc, quand Gabriella partit trois longues semaines pour accompagner sa maman mourante à Florence, Tommy fut confié à Madame L. Pendant ce temps, Gabriella resta au chevet de sa mère nuit et jour, la soulegeant avec de la morphine que le médecin italien lui livrait tous les matins. Elle savait qu'il fallait évacuer tout le non-dit de son enfance avant que le silence de la mort ne les sépare.

Sa mère n'avait pas été tendre : femme orgueilleuse, froide, égoïste, mondaine, elle avait laissé en héritage à sa fille une plaie d'amour inguérissable, une béance sans fond. Comment Gabriella aurait-elle pu accepter qu'on l'aimait peu en famille, qu'on la dressait plutôt que de l'élever, qu'on l'éloignait à tout propos plutôt que de rechercher sa compagnie ?

De cette enfance sans amour maternel, Gabriella avait gardé une fringale d'affection, un besoin fou de se donner, une panique devant la solitude ennemie, un creux au ventre que rien ne comblera jamais. Connaissant en détail l'histoire de sa triste enfance, j'espérais qu'elle avait pu parler à sa mère de tout ce qu'elle avait gardé pour elle, ce non-dit douloureux qui l'avait blessée irrémédiablement. Mais je savais aussi que Gabriella avait un désir de ne pas faire de vague et qu'elle cherchait souvent à éviter les conflits avec cette mère malgré tout, et je doutais qu'elle ait osé s'exprimer sur ce dont elle aurait eu le droit de se plaindre.

Gabriella revint de cet accompagnement final suivi de l'enterrement, dans un état second ; elle semblait éthérée, lumineuse, vidée quand même, mais en paix.

Entre temps, et sans qu'on y vit la moindre relation, Tommy avait développeé un vilain goître. La chose devenait de plus en plus grosse et inquiétante ce qui l'obligea à consulter le vétérinaire en urgence.

Le vétérinaire ne se prononça pas, fit faire une biopsie et découvrit que ce n'était pas cancéreux. Restait que, même bénin; ce goître avait pris des proportions alarmantes et qu'il en suppurait un liquide jaunâtre peu ragoûtant. Le vétérinaire baissa les bras, proposa des antibiotiques à tout hasard et d'autres examens... et le goître persista.

C'est à ce moment de cette vilaine affaire que j'eus l'idée de suggérer d'amener Tommy à une radiéthésiste médicale, vétérinaire elle-même mais ayant lâché sa profession. Son approche holostique des problèmes de santé me convenait pour moi-même et j'appréciais que cette femme fasse comme moi, le lien entre les schémas mentaux ou émotionnels et les troubles de santé dont ils sont le symptômes.

Tommy fut donc examiné par cette dame. Elle passa ses mains comme un scanner sur tout le corps de Tommy et déclara :

"Ce chien n'est pas malade, tous ses méridiens fonctionnent bien. Le problème vient de vous. Votre chien somatise vos angoisses"

Gabriella, surprise par cette affirmation, s'écroula soudain et raconta en larmes à cette dame toutes les tristesses de cet accompagnement à sa mère mourante. Et surtout elle dut avouer qu'elle avait épargné sa maman du reproche de toutes les misères affectives dont elle avait souffert à cause d'elle et de ce manque terrible d'affection et d'amour. Ce non-dit affreux, ce colis empoisonné était resté là, coincé dans sa gorge comme un noeud pourri ; et c'est Tommy qui, en sympathie ou osmose fusionnelle avec sa maitresse, avait manifesté par ce goître le trop plein de ce silence toxique.

La radiesthésiste proposa des Fleurs de Bach appropriées et des granules homéopathiques pour Gabriella afin de l'aider à évacuer la charge énergétique négative de ces lourds secrets qu'elle avait gardé par devers elle. Quant à Tommy, aucun médicament ne s'imposait.

Ce fut Gabriella qui, à son tour, soigna indirectement Tommy en se rééquilibrant elle-même. Le goître mit très peu de temps avant de complètement disparaitre.

Ainsi Tommy reprit sa bonne vie d'antan auprès de Gabriella qui avait enfin lâché le fardeau de ses souffrances d'enfance, paquet qui avait mis les boules à la gorge de son gentil chien!!

samedi 7 juin 2008

la bouilloire électrique

Si je suis vivante aujourd'hui, c'est qu'un petit miracle s'est produit... laissez-moi vous narrer ma petite histoire authentique, bien entendu!!

"La veille au soir, tout avait basculé pour moi. Les masques étaient tombés et l'amant me semblait à présent un monstre hypocrite.

Tout avait commencé par mon refus de l'épouser et de lui faire un enfant. Je venais tout juste de divorcer de Michael. Quant à l'enfant, Jean Pierre en avait déjà trois qu'il avait plus ou moins laissé tomber. Aussi, rien ne pressait à mon gôut.

Mais Jean Pierre, offensé par mon refus, changea radicalement de ton avec moi. Puisqu'il en était ainsi, il m'annonça que des retards dans les paiements de ses clients l'obligeaient... l'obligaient, mon oeil... à laisser mon compte en débit pour un temps indéterminé.

Le règne de la confiance était bien fini. Si nous avions convenu que j'avançais l'argent pour nos besoins domestiques et qu'il me remboursait en fin de mois pour garder mon compte à jour, à présent, il était clair qu'il voulait me mettre à genoux financièrement et me faire payer ainsi ma résistance à sa volonté de mariage.

Avant le chagrin vint la colère. Une puissante rage à froid qui me fit immédiatement ramasser avec des gestes lents, un par un, tous les objets sacrés sur mon petit autel dans un grand sac de cuir que je confierai demain à mon seul ami du moment, Philippe. Ce long rangement ne passa pas inaperçu et Jean Pierre y vit bien le symbole de mon retrait. Puisqu'il me coupait les vivres, je coupais à mon tour les ponts d'une autre façon. Mon énergie, ma magie ne seraient plus disponibles pour ce couple que je pressentais moribond à présent.

Jeen Pierre avait choisi la guerre. C'était mal me connaitre et il fit là une grave erreur de stratégie. En effet, il aurait pu me manipuler encore par la douceur, les sentiments, la culpabilité, les souvenirs, les projets.

Les projets... quand c'est la fin de l'histoire, c'est bien aux projets qu'il est parfois le plus difficile de renoncer. Faire le deuil de l'autre est presque plus aisé. C es sont les projets qui ont la vie dure et qui font résister à la séparation quand bien même celle-ci est devenue inévitable.

Jean Pierre auarit pu même me mentir encore sur un redressement progressif de cette situation financière. Mais en scorpion qu'il était dans son ciel astrologique, il avait enfoncé son dard à l'endroit sensible : l'argent, le nerf de la guerre. Face à son abus de confiance enrubanné de fausses excuses, il me fallait d'urgence négocier avec ma banque un délai de remboursement par le biais peut-être d'un emprunt à court terme. Il me faudrait attendrir mon directeur de banque et trouver les mots convaincants pour gagner un peu de temps.

Mille pensées envahirent ma tête, mais surtout je me demandais comment vivre dans l'immédiat avec l'amant devenu ennemi? Comment me sortir de cette impasse et trouver à me loger ailleurs avec mes trop maigres revenus ? L'angoisse liée à toutes ces questions sans réponse me tiraillait les tripes ; une immense nausée monta à ma gorge, me replongeant dans les eaux troubles d'autres désespoirs, d'autres déprimes, d'autres cul-de-sac plus anciens, souvenirs douloureux de moments que je pensais avoir oublié.

Je dormis mal cette nuit-là, allongée près de son corps que j'évitais de toucher. Des cauchemars mélangeant passé et présent me laissèrent au petit matin des larmes séchées sur les joues et les yeux bouffis.

Le petit mot que Jean Pierre avait laissé sur la table de la cuisine me confirma que je n'avais pas rêvé cette bataille de la veille au soir.

"Je rentrerai tard ce soir. Ne m'attends pas. Préviens ta banque que je ne peux rien pour le moment"

Le regard que je me jetai dans le miroir me cingla : j'étais livide, défaite, cernée et en surimpression, je me revis, dix ans auraparavant, avec ce même masque de tragégienne, contemplant avec morbidité ma souffrance de femme mal aimée. Un sursaut d'orgueil et de dignité me poussa vers la salle de bains : toilette et maquillage en urgence! Je recomposais un visage plus avenant, me souris avec cruauté en me traitant au passage de "conne naïve".

Puis changeant soudain d'humeur, je marmonnais : "il veut la guerre, il l'aura... " Au fond de moi, pourtant, il y avait un torrent de larmes que je jugulerai au mieux. Mon mental si solide prendra le dessus des émotions jusqu'à ce que j'ai trouvé un moyen de redresser le gouvernail de ma vie que je sentais partir à vau-l'eau.

Pour le moment, j'avais juste envie de me battre et surtout de préparer un autre départ. Mais en même temps, envie aussi de mourir, d'en finir avec toutes ces histoires d'amour à la noix. Une immense fatigue d'être moi me fit m'asseoir ; fatigue de cette débauche de sentiments tendres, lassitude de me duper sur les uns et les autres, tristesse du gachis de mes désillusions.

Je me levais et je me vis tourner en rond comme un zombie. "Fais-toi du thé" me sussurra une petite voix intérieure. Il était urgent de retrouver des gestes de routine pour lâcher un peu l'angoisse et la panique qui me gagnaient.

La bouilloire électrique était là, rassurante. Contrairement à mon habitude, je ne le débranchais pas de sa rallonge reliée à la prise murale, et la tête repartie ailleurs, je laissais la rallonge alimentée et je la déconnectais dans son raccord avec la base de la bouilloire. La rallonge toujours alimentée avec la prise murale se tortilla et se déroula brusquement comme un serpent ; sa partie femelle tomba ainsi dans l'évier rempli d'eau. Electricité et eau... danger... je paniquais de voir cette rallonge alimentée en électricité plongée dans l'eau.

Et par un geste reflexe qui précéda ma pensée, je plongeais ma main dans l'eau de l'évier au lieu de débrancher la prise murale. Geste suicidaire peut-être inconsciemment ?

Tandis que ma main entra dans l'eau electrisée, une voix intérieure me dit, exactement en synchro avec ce geste fou "tu es morte". Tétanisée par cette certitude et à mon extrême surprise, je ressortis le fil toujours branché à la prise murale sans dommage!!?

Choquée par cet accident mortel mais qui s'avérait inoffensif, je regardais le fil dégoulinant d'eau sans comprendre comment je n'étais pas morte électrocutée. La mort était juste là, passée comme un souffle glacé dans mon dos et moi, j'étais vivante, miraculeusement vivante!

Cette réalisation éclata dans mon cerveau et je me mis à pleurer à chaudes larmes. La vie m'était rendue, tout était encore possible, la mort ne m'avait pas prise dans ses bras.

"Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" J'étais bouleversée de reconnaissance, noyée dans une gratitude profonde et je me mis à genoux pour balbutier ma joie à mon ange gardien. Et puisqu'on me faisait le cadeau sublime de me donner la vie une autre fois, je jurais de ne plus oublier le caractère sacré de cette existence, de ne plus en oublier la préciosité et la précarité qui va de pair.

Une heure plus tard, toujours incapable de m'expliquer ce miracle et rayonnante du présent de cette vie redonnée, je me dirigeais vers la banque quand soudain mon regard fut attiré irrésistiblement par un petit panneau en carton scotché sur le poteau électrique en bas de la villa Polonia :

COUPURE D'ELECTRICITE
A CIMIEZ LE 21 JUIN 1988
DE 8H A 8H15

J'ai conservé ce petit panneau, preuve que les porte du ciel s'étaient entrouvertes puis refermées autour de ce petit quart d'heure de grâce et de coupure du courant électrique dans mon quartier".